Trizay-Coutretôt-Saint-Serge aura un débit à faire tourner la tête

Une soixantaine de personnes se sont rendues à la réunion publique organisée à Trizay-Coutretôt-Saint-Serge le 18 décembre 2018. Une nouvelle commune des environs de Nogent-le-Rotrou connectée au THD.

« Si nous n’avions pas eu la volonté politique en 2008-2009, à l’heure où personne n’avait encore de smartphone en poche et où il fallait convaincre les collectivités et l’État que la fibre c’était l’avenir, nous ne serions pas ici, à Trizay, pour répondre à vos questions sur la fibre optique qui arrivera chez vous dans les prochaines semaines ».

En ouverture de la rencontre avec les habitants et en présence du maire de Trizay-Coutretôt-Saint-Serge Bertrand de Monicault, Jacques Lemare, président d’Eure-et-Loir Numérique a précisé que sans l’engagement fort d’Eure-et-Loir Numérique, les Euréliens de cette partie du Perche en seraient encore « à attendre 6-7 ans puisque les zones les plus denses, fibrées par les opérateurs privés, à savoir Chartres et Dreux, sont elles-mêmes encore loin d’être entièrement desservies par la fibre optique. »

Plus de 261 logements et locaux professionnels auront accès à la fibre optique dans la commune de Trizay-Coutretôt-Saint-Serge, bénéficiant d’une partie des 10,42M€ qui seront investis sur le Canton de Nogent entre 2013 et 2020, dont 3,13M€ par le Conseil départemental d’Eure-et-Loir.  

En répondant aux nombreuses questions des habitants sur les aspects techniques des raccordements, notamment, Jacques Lemare a rappelé que « même si vous avez attendu quelques années, vous êtes des privilégiés. Très vite vous allez surfer à la vitesse d’un new-yorkais ou d’un marseillais, parce qu’on vous apporte la meilleure technologie et des débits à vous faire tourner la tête. »

Pascale de Souancé, conseillère départementale du canton de Nogent-le-Rotrou a précisé aussi que la fracture numérique n’existe pas qu’entre urbains et ruraux mais aussi entre générations et à l’intérieur des générations elles-mêmes : « certains jeunes ne savent pas utiliser correctement et en pleine responsabilité internet. Je salue l’initiative d’ateliers numériques organisés dans un lycée du secteur. »